Les brigadiers scolaires de Montréal interpellent le maire Coderre
16 février 2014
Montréal, le
dimanche 16 février 2014 Excédés par leurs problèmes de
relations de travail, les brigadiers scolaires de la Ville de
Montréal interpellent le maire Denis Coderre. Sans contrat de
travail depuis le 15 août 2011, ils réclament une nouvelle
convention collective dans les meilleurs délais.
La réforme de lassurance-emploi est au cur
du litige. Les brigadiers demandent le paiement de journées fériées
qui leur permettraient de se soustraire aux effets nuisibles de la
réforme. Lensemble des autres salariés de la Ville, de même que la
grande majorité des brigadiers à travers le Québec, bénéficient
déjà de tels congés fériés.
En effet, en vertu de la réforme, ces quelque 650 brigadiers
scolaires risquent dêtre forcés de quitter leur emploi pour un
autre moins bien payé, voire payé au salaire minimum. Ils risquent
aussi de se retrouver sans prestations dassurance-emploi pendant
plusieurs semaines.
«Les brigadiers scolaires
veillent à la sécurité de nos enfants et confrontent des chauffards
jour après jour. Pourtant, ils nont pas obtenu daugmentation
depuis près de trois ans et demi. Ils ne gagnent que 14,62$ de
lheure et ne bénéficient que de très peu davantages sociaux. Il
est temps que la nouvelle administration Coderre leur offre un peu
de considération», a lancé Carole Bouchard, conseillère au
SCFP.
«Nous ne demandons pas la lune à
monsieur Coderre. Nous voulons conserver notre emploi et notre
revenu malgré les restrictions à lassurance-emploi. Nous demandons
un peu plus de reconnaissance de notre travail, qui a pour enjeu la
sécurité des enfants. Les parents et les enfants connaissent et
apprécient leurs brigadiers», a souligné Fernande Tremblay,
présidente du syndicat des brigadiers scolaires de Montréal (SCFP
930).
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP représente
environ 70% de l’ensemble des employés municipaux au Québec, soit
environ 30,000 membres.Le SCFP est de plus présent dans les
secteurs suivant: les affaires sociales, les communications,
léducation, lénergie, les sociétés dÉtat et organismes publics,
les transports aérien et urbain, le secteur mixte ainsi que les
universités.