Les brigadières de Blainville exigent l’équité
11 janvier 2008
Blainville,
le vendredi 11 janvier 2008 La vingtaine de brigadière de
Blainville en ont assez dêtre traitées comme des employées de
seconde zone par ladministration municipale et demandent un
rattrapage salarial. Lors du processus déquité salariale, elles
ont été exclues par la directrice des ressources humaines des
postes comparables avec les autres employés municipaux. En
conséquence, ces syndiquées gagnent de six à sept dollars lheure
de moins que les brigadières des villes environnantes.
«À
Sainte-Thérèse, Boisbriand ou Lorraine, les brigadières touchent de
18$ à 19$ lheure, pourquoi celles de Blainville devraient-elles se
contenter de 12$?», clame Claude Masson, conseiller au SCFP.
Même les étudiants qui
surveillent les enfants dans les parcs lété gagnent plus. Les
brigadières sont pourtant dehors tous les jours sous la pluie ou la
neige pour assurer la sécurité de nos enfants. Cest malheureux que
la direction actuelle soit incapable de reconnaître la valeur de
leur travail.»
La convention collective des brigadières est échue depuis deux ans.
Malgré une dizaine de rencontres de négociation, certaines devant
un conciliateur, on na toujours pas de règlement acceptable. Les
brigadières demandent au directeur général et au maire de les
traiter équitablement et de majorer leurs salaires.
Le SCFP représente environ 70% de lensemble des employés
municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est
présent dans 10 autres secteurs dactivités au Québec, entre
autres, la santé et les services sociaux, léducation, les
transports urbain et aérien, lhydroélectricité, les sociétés
dÉtat et organismes publics québécois et les communications.
Comptant au total près de 100 000 membres au Québec, il est le plus
important syndicat affilié de la FTQ.