Les bleus de Lorraine veulent un nouveau contrat de travail
21 octobre 2009
Lorraine, le
mercredi 21 octobre 2009 Excédé par la lenteur des
négociations avec le directeur-général de la Ville, le syndicat des
cols bleus (SCFP 2129) vient de déposer une demande de conciliation
au ministère du Travail. Il souhaite ainsi faire accélérer les
pourparlers qui piétinent. Ces syndiqués sont sans convention
collective depuis le 31 décembre 2007, et les négociations
achoppent sur un seul point : le paiement de périodes de repos. Or,
cette clause existe déjà dans le contrat de travail, puisque ces
périodes darrêt sont nécessaires et justifiées pour des raisons de
santé-sécurité, mais la municipalité tente de réduire cette
disposition.
Le syndicat déplore cette demande patronale,
car les cols bleus ont toujours offert un service de qualité aux
citoyens et citoyennes de leur ville. Plusieurs contribuables ainsi
que des organismes communautaires les ont, à plusieurs reprises,
félicité pour lexcellence de leur travail.
Charles Paradis, conseiller syndical du SCFP, sinterroge sur
lincapacité du directeur-général à régler ce dossier. «Cest à se demander pourquoi les
contribuables paient pour un directeur général qui, manifestement,
se traîne les pieds dans ce dossier et est incapable de prendre des
décisions. À preuve, ça lui prend deux ans pour sentendre avec dix
employés!» Le conseiller syndical espère maintenant que le
fait dêtre placé devant un conciliateur motivera la volonté de
négocier du porte-parole de la Ville et permettra de trouver
rapidement un terrain dentente.
Le SCFP représente environ 70% de lensemble des employés
municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est
présent dans 10 autres secteurs dactivités au Québec, entre
autres, la santé et les services sociaux, léducation, les
transports urbain et aérien, lénergie, les sociétés dÉtat et
organismes publics québécois et les communications. Comptant au
total près de 105,000 membres au Québec, il est le plus important
syndicat affilié de la FTQ.