Le SCFP corrige le maire de Sainte-Béatrix
16 janvier 2004
Sainte-Béatrix, le vendredi 16 janvier 2004 – Dans l’édition
du 11 janvier dernier de L’Action, le maire Daniel Arbour lance
encore une fois des affirmations gratuites et non fondées. Le SCFP
tient, à nouveau, à remettre les pendules à l’heure afin de
permettre aux citoyens d’avoir une opinion éclairée sur l’actuel
conflit de travail entre la municipalité et ses employés.
Tout d’abord, le maire Arbour se trompe et cherche à tromper la
population en prétendant qu’il ne peut inclure dans la convention
collective le contenu de la résolution sur le maintien des emplois,
sous prétexte qu’il ne veut pas « engager les futurs conseils
municipaux ». Le SCFP rappelle au maire que le contrat de travail
aura une échéance – normalement le 31 décembre 2005 – et qu’à ce
moment-là, les parties pourront renégocier toutes les clauses
existantes. La période de négociation existe, justement, pour
permettre d’apporter des modifications aux contrats de travail.
Aucune clause de convention collective n’est éternelle. Daniel
Arbour devrait avoir la décence de l’admettre publiquement.
Rappelons aussi que le fait d’inclure la
fameuse résolution dans la convention collective règlerait
instantanément ce conflit de travail qui perdure. La situation est
d’ailleurs identique à Saint-Jean-de-Matha.
Quant à l’affirmation selon laquelle le syndicat pourrait « gérer »
la municipalité si les employés avaient la sécurité d’emploi, c’est
tellement farfelu que ce n’est pas digne d’un maire. « Le SCFP
représente des milliers d’employés dans des dizaines d’entreprises,
de villes ou d’établissements publics. Est-ce que ces syndicats
locaux « gèrent » ces milieux de travail lorsqu’il y a une de
clause de sécurité d’emploi? Ça ne tient pas debout! C’est prendre
les gens pour des imbéciles! Les syndicats du SCFP négocient les
meilleures conditions de travail et défendent les intérêts de leurs
membres, mais les directions font leur travail comme il se doit
», rappelle Serge Leboeuf, conseiller syndical.
Le SCFP représente environ 70 % de l’ensemble des employés
municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est
présent dans 10 autres secteurs d’activités au Québec, entre
autres, la santé et les services sociaux, l’éducation, les
transports urbain et aérien, l’hydroélectricité, les sociétés
d’État et organismes publics québécois et les communications.
Comptant au total près de 100 000 membres au Québec, il est le plus
important syndicat affilié à la FTQ.