LE PLANCHER D’EMPLOI : UN ESPOIR POUR LES FEMMES, LES TRAVAILLEURS PRÉCAIRES ET LES JEUNES
7 décembre 2000
Montréal, mercredi 6 décembre 2000 – Des dizaines de travailleuses
et travailleurs auxiliaires de la Ville de Montréal manifestent
depuis 16 heures cet après-midi, au bureau de comté de la ministre
Louise Harel, au 3821 rue Ontario Est (coin Bourbonnière), pour lui
faire comprendre que toute atteinte au plancher d’emploi, tel que
prévu au projet de loi 170, vient compromettre l’accès à des postes
de qualité pour les femmes, les jeunes et les travailleurs à statut
précaire.
» Malgré tous les propos démagogiques
véhiculés sur les planchers d’emploi dans les municipalités ces
jours ci, il faut savoir que cette disposition de nos conventions
collectives a permis à des centaines de femmes, de travailleuses et
travailleurs à statut précaire et de jeunes d’accéder à des emplois
qui, autrement, auraient été remis à la sous-traitance qui, c’est
connu et documenté, n’engage pas de femmes pour les métiers non
traditionnels et donne des conditions de travail minimales pour les
jeunes « , a déclaré Marie-Claude Maynard, présidente des cols bleus
auxiliaires à la Ville de Montréal.
» À la seule Ville de Montréal, le plancher d’emploi assujetti à
notre programme d’accès à l’égalité, créés simultanément en 1987
selon une règle d’embauche de 50/50, a permis de faire passer le
nombre de femmes dans des emplois non traditionnels de 150 à
l’époque à plus de 1 000 aujourd’hui « , a conclu Mme Maynard dans
une lettre transmise à la ministre Louise Harel.