«Pour
quiconque a suivi les auditions, on voit bien que ces gens-là n’ont
à peu près aucune idée de ce qu’ils veulent faire avec TQS, sauf se
débarrasser des nouvelles, a commenté Éric Lévesque.
J’ai peine à imaginer que le CRTC
puisse accepter une offre aussi grossière. Les conséquences pour
l’avenir de l’information, la vraie information, seraient
désastreuses.»

Pour la région de Québec, si le CRTC devait accepter le plan
Remstar, le contenu en nouvelles locales ne serait qu’une mince
fraction de ce qu’il est aujourd’hui. En plus, il n’y aucune preuve
qu’une salle de nouvelles y serait préservée. «Si c’est tout ce que Remstar peut offrir,
qu’il laisse la place à d’autres qui, eux, promettent de maintenir
presque intégralement les salles de nouvelles actuelles»,
a-t-il ajouté.

Dans ses commentaires, Éric Lévesque a invité «tous les groupes qui se sont prononcés
jusqu’ici contre le projet Remstar de se manifester à nouveau, de
réécrire au CRTC et de répliquer aux horreurs que nous avons
entendues ce matin.» Ils ont jusqu’au 20 juin pour le faire.

Le CRTC a précisé qu’il rendra sa décision le 26 juin.

Comptant 7000 membres dans les communications au Québec, le SCFP
est présent dans plusieurs autres secteurs, notamment la santé et
les services sociaux, l’éducation, les transports urbain et aérien,
les sociétés d’État et organismes publics québécois,
l’hydroélectricité et les municipalités. Avec plus de 105,000
membres, le SCFP est le plus important affilié de la FTQ.