Le manque d’autobus à la STM n’a rien à voir avec la négociation des chauffeurs d’autobus, opérateurs de métro et employés des services connexes
27 août 2007
Montréal, le
lundi 27 août 2007 – Depuis ce matin, les chauffeurs
d’autobus, opérateurs de métro et changeurs de la Société de
transport de Montréal (STM) ne portent plus leur uniforme. En
négociation pour le renouvellement de leur convention collective,
les syndiqués travaillent en chandail et arborent un macaron en
guise d’appui à leur comité négociateur.
D’autre part, le président du syndicat des
chauffeurs d’autobus et opérateurs de métro de la STM, affilié au
Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), Claude Benoit,
tient à préciser que «le manque
d’autobus qu’on peut constater à Montréal présentement ne concerne
en rien la négociation en cours». Il s’agit «de problèmes purement administratifs à la
STM», a-t-il ajouté.
Rappelons que la convention collective des chauffeurs d’autobus et
opérateurs de métro est échue depuis le 7 janvier 2007. Les
négociations en vue de son renouvellement ont débuté à l’automne
2006.
Le SCFP représente quelque 6 500 membres dans le transport urbain
au Québec. En plus de ce secteur d’activité, le SCFP est présent
dans 10 autres secteurs, entre autres, la santé et les services
sociaux, l’éducation, les municipalités, le transport aérien et les
communications. Comptant au total près de 100 000 membres au
Québec, il est le plus important syndicat affilié de la FTQ.
