Le maire Tremblay berne la population
1 décembre 2010
Montréal, le
mercredi 1er décembre 2010 – Le Syndicat des fonctionnaires
municipaux de Montréal (SCFP-FTQ) est outré par les déclarations du
maire Tremblay qui tente de justifier sa hausse de taxes par le
déficit de la caisse de retraite des employés. Les véritables
causes de cette augmentation sont pourtant connues tant par le
maire que par l’opposition, la Chambre de commerce du Montréal
métropolitain ou la population. Elles trouvent leur véritable
source dans le gaspillage généré par le dysfonctionnement et la
lourdeur bureaucratique résultant des défusions. Divisée,
cloisonnée, hyper encadrée la structure en place est un frein à la
mise en commun des ressources, au partage de l’expertise et à la
coordination de services.
«Au lieu de
s’attaquer aux véritables problèmes, le maire Tremblay, encore une
fois, fait porter les ratés de sa dispendieuse organisation sur les
épaules des employés municipaux», a déclaré Monique Côté,
présidente du syndicat. «C’est
trop facile et surtout irresponsable de sa part. Surtout quand on
sait que juste pour l’année 2009, cette administration a octroyé
1,4 milliard de dollars en contrats au privé! C’est sans compter
les millions engloutis dans l’affaire du contrat des compteurs
d’eau», a poursuivi la présidente. «Ça n’a pas d’allure. Cela fait des années
que nous dénonçons la situation. Nous avons même lancé une vaste
campagne médiatique afin de sensibiliser les Montréalais au fait
que cela leur coûte cher et ne leur apporte pas plus de
services», a conclu Monique Côté.
Rappelons qu’une pétition parrainée par Amir Khadir est
présentement en ligne sur le site de l’Assemblée nationale afin
d’exiger du gouvernement Charest des amendements législatifs à la
Charte de la Ville de Montréal. Le syndicat invite la population à
signifier son mécontentement et à signer cette pétition.
Le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SFMM,
SCFP-FTQ) est le plus important syndicat du secteur municipal au
Québec représentant plus de 10,000 salariés cols blancs municipaux
et paramunicipaux qui travaillent tant à la Ville de Montréal et
dans les 14 Villes reconstituées sur le territoire montréalais,
qu’au sein des sociétés paramunicipales, soit la Société du Parc
Jean-Drapeau, la Société d’habitation et de développement de
Montréal (SHDM), la Corporation Anjou 80, Stationnement de
Montréal, l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM) ainsi
que la firme privée Parc Six Flags Montréal SEC (la Ronde).
