Le CPSC prône des normes obligatoires
25 septembre 2011
Montréal, le
dimanche 25 septembre 2011 Dans son mémoire déposé
vendredi au CRTC, le Conseil provincial du secteur des
communications (CPSC), composante du Syndicat canadien de la
fonction publique (SCFP), propose daméliorer les pratiques en
matière de sous-titrage codé de langue française. Le CPSC note que
les télédiffuseurs ne font pas tous les efforts prescrits par la
politique réglementaire du CRTC. Lautoréglementation nest donc
pas une option viable.
Le CPSC croit que le CRTC doit privilégier des
normes obligatoires, plutôt quun ensemble de lignes directrices
tel que proposé par un groupe mis sur pied par le CRTC. Le CPSC
suggère la mise en place dun système de contrôle de qualité sous
la gouverne des associations de personnes sourdes ou
malentendantes.
Voici quelques faits saillants du mémoire déposé par le CPSC. Le
document complet est disponible à ladresse http://bit.ly/p4ZZLT
-Selon les différentes estimations, entre 1 million et 3,8 millions
de personnes au Canada seraient sourdes ou malentendantes. En plus,
de nombreux Canadiens lisent les sous-titres: pour apprendre une
autre langue, pour diminuer le bruit ambiant ou dans des
établissements où lon peut regarder la télévision sans le son.
-La nouvelle technologie de reconnaissance vocale, pour le
sous-titrage en direct, permet un taux de conformité de 85%. La
sténographie permet un taux de 98%.
-Le CPSC constate que le recours plus fréquent à la sous-traitance
pour le sous-titrage démissions multiplie les procédés et entraîne
des erreurs daffichage et une perte de qualité du français.
-Chez Groupe TVA, le CPSC estime que moins de 50% de la
programmation locale est sous-titrée à Québec, Sherbrooke,
Trois-Rivières et Rimouski.
«Les télédiffuseurs ont le devoir
doffrir une programmation adaptée aux besoins des personnes
sourdes ou malentendantes, au fur et à mesure de la disponibilité
des moyens. Nous pensons quil est possible de faire mieux. Notre
mémoire propose de nombreuses solutions à cet effet», selon
Richard Labelle, président nouvellement élu du CPSC.
Le SCFP représente quelque 7600 membres du secteur des
communications au Québec. Le SCFP est de plus présent dans
plusieurs autres secteurs dactivités, notamment la santé et les
services sociaux, léducation, les transports urbain et aérien, les
sociétés dÉtat et organismes publics québécois, lénergie et les
municipalités. Comptant plus de 110,000 membres, le SCFP est le
plus important affilié de la FTQ.