Cette route qui est utilisée par des
travailleurs et travailleuses d’Hydro-Québec, est plus étroite que
la route 389 – route étant qualifiée de la plus dangereuse au
Québec – et ce, de plus de 2,3 mètres. Elle n’a aucun accotement et
a donc une interdiction d’arrêt tout le long de la route en période
hivernale. Il faut se rappeler que cette route à l’origine a été
conçue strictement pour les besoins d’Hydro-Québec et des
villégiateurs.

«Les travailleurs d’Hydro-Québec
et les citoyens devant utiliser la route d’accès de la centrale
Toulnustouc risquent carrément leur vie à partir
d’aujourd’hui», ajoute Bertrand Méthot.

L’ensemble des syndicats SCFP des travailleurs et travailleuses
d’Hydro-Québec tentent depuis plusieurs semaines de sonner l’alarme
chez Hydro-Québec et AbitibiBowater quant aux dangers inhérents à
l’utilisation de la route d’accès menant à la centrale Toulnustouc.

«Les quatre syndicats ont agi de
manière responsable en informant ses membres qu’ils représentent
des dangers de cette route à partir du moment où le transport de
bois en longueur débute et ce, pour environ cinq semaines»,
mentionne Charlaine Sirois, conseillère syndicale des quatre
syndicats d’Hydro-Québec.

De plus, les syndicats dénoncent l’inertie de nos dirigeants
politiques tant au niveau municipal, régional que provincial qui
laissent une compagnie américaine telle que AbitibiBowater détruire
nos chemins publics qui ont été rénovés à grands frais, à même nos
impôts et ainsi, mettre en danger la population.

Les syndicats SCFP d’Hydro-Québec demandent d’urgence :

– à AbitibiBowater : d’agir en citoyen responsable

– à Hydro-Québec : de s’assurer d’un transport sécuritaire pour ses
employés

– au ministère des ressources naturelles: de prendre ses
responsabilités et de rendre cette route sécuritaire

– à nos élus : d’entreprendre les démarches nécessaires pour cesser
immédiatement ce transport sur le chemin d’accès de la centrale
Toulnustouc et d’utiliser les chemins de contournement