Comme nous le savons, les négociations
achoppaient sur la question de la sécurité d’emploi et sur les
salaires. Les parties se sont entendues sur ce dernier point pour
les années 2003, 2004 et 2005 mais, l’année 2002 pose problème. La
municipalité propose un gel des salaires, ce qui inacceptable pour
les syndiqués, surtout quand on sait que le maire Champagne, libéré
à plein temps, gagne 40 800 dollars pour diriger une municipalité
de 3800 habitants. Pour ce qui est de la sécurité d’emploi, les
syndiqués comprennent mal l’entêtement du maire. La mesure est
pourtant courante, plusieurs autres municipalités l’ont déjà
accordée, et elle protège les employés contre les humeurs des élus
ou les changements qui suivent les élections. De plus, dans le cas
présent, les employés ne demandent la sécurité d’emploi que pour
les personnes qui travaillent actuellement. C’est donc dire que la
clause aurait peu d’effets immédiats et ne comporte aucun risque
pour les contribuables.

Le SCFP représente environ 70 % de l’ensemble des employés
municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est
présent dans 10 autres secteurs d’activités, entre autres, la santé
et les services sociaux, l’éducation, les transports urbain et
aérien, l’hydroélectricité, les sociétés d’État et organismes
publics québécois et les communications. Comptant au total près de
100,000 membres au Québec, il est le plus important syndicat
affilié de la FTQ.