JOURNAL DE QUÉBEC – ENTENTE AVEC LE SYNDICAT DE L’IMPRIMERIE
30 janvier 2003
Québec, le jeudi 30 janvier 2003 – La direction du syndicat
de l’imprimerie du Journal de Québec recommandera à ses
membres d’approuver l’entente de principe intervenue en décembre, à
l’occasion d’une assemblée générale qui se tiendra samedi
après-midi. On se souviendra qu’il y a environ deux semaines, un
imbroglio sur le sens à donner à une clause du projet de
convention collective avait empêché de donner suite à l’entente.
Toutefois, une rencontre entre la direction du Journal et le
syndicat a permis d’établir que chaque partie avait, en toute bonne
foi, interprété différemment le contenu de l’entente verbale du 20
décembre. Cet imbroglio maintenant résolu, les employés de
l’imprimerie se prononceront samedi.
Bruno Laverdière, président du syndicat de
l’imprimerie, affilié au Syndicat canadien de la fonction publique
(SCFP-FTQ), s’est dit «satisfait du dénouement» et précise
que «l’exécutif syndical va recommander à ses membres
l’acceptation de l’entente de principe.»
Rappelons que les trois autres groupes syndiqués du Journal
(Rédaction, Bureau et Représentants publicitaires), également
représentés par le SCFP, ont déjà donné leur aval à l’entente
intervenue le 20 décembre. C’est donc dire que, dès samedi, si les
employés de l’imprimerie donnent leur accord, toutes les
conventions collectives du personnel du Journal de Québec
seront renouvelées. Ces quatre conventions collectives étaient
échues depuis le 31 décembre 2001 et les négociations en vue de
leur renouvellement avaient commencé en mai 2002.
En plus des quelque 250 employés du Journal de Québec, le
SCFP compte 7000 membres dans les communications au Québec, en plus
d’être présent dans plusieurs autres secteurs, notamment la santé
et les services sociaux, les universités, l’éducation, les
transports urbain et aérien, les sociétés d’État et organismes
publics québécois, l’hydroélectricité et les municipalités. Avec
près de 100,000 membres, le SCFP reste le plus important affilié de
la FTQ qui, elle-même, est la plus imposante centrale syndicale au
Québec avec 500,000 membres.