IMPASSE DANS LES NÉGOCIATIONS À NOTRE-DAME-DES-PRAIRIES
24 janvier 2001
Notre-Dame-des-Prairies, mercredi 24 janvier 2001 – Après un
an de négociation et devant le manque de sérieux et de
disponibilité des négociateurs patronaux, les employés cols bleus
et cols blancs de la municipalité de Notre-Dame-des-Prairies,
membres de la section locale 4303 du Syndicat canadien de la
fonction publique (SCFP-FTQ), ont voté dans une proportion de 99 %
pour le déclenchement de moyens de pression pouvant aller jusqu’à
la grève générale illimitée.
« On s’est montré flexibles dans le cadre de
cette négociation d’une première convention collective mais
l’employeur n’a jamais répondu à notre dernière proposition de
règlement, après quatre rencontres de négociation et cinq séances
de conciliation en présence d’un conciliateur du ministère du
Travail. On a la nette impression que l’avocat engagé par la
municipalité veut faire traîner les choses en longueur pour
encaisser de généreux honoraires. Les élus municipaux devraient
sonner la fin de la récréation et limiter ces dépenses », a déclaré
Serge Champagne, conseiller du SCFP au dossier.
« Les élus devraient reprendre la situation en main car ce sont eux
qui auront à rendre des comptes à la population. À titre d’exemple,
le Commissaire du travail ayant statué que la technicienne en
loisirs faisait partie du syndicat, l’avocat embauché par la ville
a décidé de contester cette décision devant les tribunaux. C’est de
la dilapidation pure et simple des fonds publics », a ajouté M.
Champagne.
Rappelons que les employés de Notre-Dame-des-Prairies sont
accrédités depuis novembre 1999 et que les principaux points en
litige portent sur les salaires et les horaires de travail.