Deux ans de négociation avec l’administration
municipale n’ont pas permis d’en arriver à un règlement.

Ces dernières années, pendant que les effectifs cols bleus
diminuaient sur l’île de Montréal, le nombre de structures, de
paliers de pouvoir et de cadres explosait. Il s’en est suivi une
mauvaise coordination, une désorganisation et une détérioration des
services à la population.

Les cols bleus estiment que la négociation en cours avec la Ville
de Montréal est une opportunité unique d’améliorer les services à
la population et de prendre résolument partie pour des services
publics de qualité, plutôt que de voir la ville centre et les
arrondissements vendre ces mêmes services à la pièce à l’entreprise
privée.

Cet arrêt de travail de 24 heures est un cri d’alarme face au
désengagement des élus envers leur ville, envers Montréal.

Le syndicat des cols bleus regroupés de Montréal (SCFP 301) compte
6500 membres régis par 24 conventions collectives, dont environ
5000 travaillent pour la Ville de Montréal. Dans les 18 derniers
mois, le SCFP 301 a conclu le renouvellement de 15 nouvelles
conventions collectives.

Le SCFP représente environ 70 % de l’ensemble des employés
municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est
présent dans 10 autres secteurs d’activités au Québec, entre
autres, la santé et les services sociaux, l’éducation, les
transports urbain et aérien, l’hydroélectricité, les sociétés
d’État et organismes publics québécois et les communications.
Comptant au total près de 105,000 membres au Québec, il est le plus
important syndicat affilié de la FTQ.