Fin de la grève des employés de soutien de l’Université de Sherbrooke
13 décembre 2011
Sherbrooke,
le mardi 13 décembre 2011 Les employés de soutien de
lUniversité de Sherbrooke ont accepté aujourdhui le projet de
convention collective recommandé par le conciliateur. La grève
générale entamée le 26 août dernier est donc terminée. Les employés
de soutien retourneront progressivement au travail à partir du
jeudi 15 décembre. Réunis en assemblée générale syndicale à lhôtel
Delta de Sherbrooke, les syndiqués ont voté à 66,9% en faveur de la
recommandation.
La nouvelle convention collective, de six ans,
couvre la période du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2015. Sur la
question des salaires, qui était au coeur du litige, les
augmentations totales seront de 14% sur six ans. Dautres gains
majeurs sont réalisés par les employés, notamment au chapitre de
lintégration des employés de la recherche et de la création dune
nouvelle grille salariale.
«Le conciliateur Jean-Pierre
Gosselin nous a proposé de présenter une recommandation de
règlement aux employés de soutien. En bout de ligne, nos membres
ont jugé que la recommandation constitue un compromis acceptable.
Ils vont rentrer au travail la tête haute en ayant atteint
plusieurs objectifs clés», selon Michel Murray, conseiller
syndical au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
«Il a fallu ces trois mois et
demi de grève pour que la direction de lUniversité entende raison.
Les employés de soutien auront été pratiquement quatre ans sans
contrat de travail jusquau dénouement daujourdhui. Dans le cas
des employés à la recherche, ça aura été près de cinq ans et demi.
Au bout du compte, nous avons forcé luniversité à faire beaucoup
de chemin dans notre sens», selon Stéphane Caron, président
du Syndicat des employées et employés de soutien de lUniversité de
Sherbrooke (SEESUS).
«Un conflit de travail de
plusieurs semaines, ce nest jamais facile, mais cest parfois un
passage obligé pour forcer le respect et la reconnaissance de
lemployeur. Je suis particulièrement fier des employés de soutien
et de leur détermination», a conclu Stéphane Caron.
Le SESSUS, section locale 7498 du SCFP, représente environ 1400
employés de soutien, dont quelque 120 affectés à la recherche.
Le SCFP représente quelque 11,000 membres dans les universités,
principalement des employés de soutien. Le SCFP est de plus présent
dans plusieurs autres secteurs dactivités, entre autres, la santé
et les services sociaux, les municipalités, lénergie, les
transports urbain et aérien, les communications, les sociétés
dÉtat et organismes publics québécois.