«Nous sommes
pas mal fières d’avoir réussi à défendre nos droits malgré les
embuches dans ces négociations. Ça ne fait pas très longtemps que
nous sommes syndiquées, nous avons obtenu notre accréditation au
début de 2011, mais nous avons rapidement compris qu’en se
mobilisant, nous pouvons défendre nos intérêts», a souligné
Manon Bienvenue, présidente du SCFP 5051.

Les éléments en litige étaient l’organisation de l’horaire de
travail. Le Syndicat voulait s’assurer que les travailleuses
pouvaient avoir un horaire normal.

«La personne cadre qui travaille
avec les syndiquées pourra effectuer que 10 heures de travail dans
l’unité d’accréditation sauf pour des périodes bien précises et
très restrictives. De plus, les employées recevront leur
rétroactivité à compter du 1er janvier 2013 Les autres modalités
sont à la convenance des parties», a précisé Nathalie
Courchesne, conseillère SCFP affectée au dossier.

Les sept travailleuses du SCFP 5051 avaient déjà une entente de
principe avec l’employeur en décembre et même une date de
signature, mais l’employeur avait alors décidé qu’il ne voulait
plus signer la convention collective.

Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP est présent
dans 10 secteurs d’activité, soit les affaires sociales, les
communications, l’éducation, l’énergie, les municipalités, les
sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et
urbain, le secteur mixte, ainsi que les universités.