Cette entente fait suite à deux autres
règlements approuvés plus tôt ce mois-ci par les cols bleus de
Côte-Saint-Luc et de Hampstead, où la convention collective a
d’ailleurs été signée lundi dernier. Dans ces deux cas, le contrat
de travail est d’une durée de sept ans et le syndicat a obtenu la
création d’un plancher d’emplois. On a également récupéré plusieurs
conditions de travail qui avaient été amputées par l’arbitre
Lavoie. Enfin, à Hampstead, la contribution de la municipalité aux
coûts des assurances collectives a été haussée, et, à
Côte-Saint-Luc, un comité d’étude sur le recours à la
sous-traitance a été mis sur pied.

«Ce sont des ententes très
satisfaisantes, affirme Michel Parent, président du
syndicat. On voit enfin la
lumière au bout du tunnel. C’est positif pour nos membres qui
voient les résultats de notre travail, notamment au chapitre de la
protection des emplois.» Le représentant des cols bleus est
également heureux du rythme pris par son organisation dans les
derniers mois. «Nous en sommes à
notre neuvième règlement cette année. Ça bouge, ça avance! Cela
démontre que nous sommes un syndicat responsable qui veut et qui
peut s’entendre avec des employeurs de bonne foi. Mais évidemment,
il faut être deux pour danser le tango…», de conclure Michel
Parent.

Le SCFP représente environ 70% de l’ensemble des employés
municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est
présent dans 10 autres secteurs d’activités au Québec, entre
autres, la santé et les services sociaux, l’éducation, les
transports urbain et aérien, l’hydroélectricité, les sociétés
d’État et organismes publics québécois et les communications.
Comptant au total plus de 105,000 membres au Québec, il est le plus
important syndicat affilié de la FTQ.