COVID 19 – Le Centre de crise de Québec : le parent pauvre du réseau
19 juin 2020
Les salarié.e.s du Centre de crise de Québec déplorent que leur institution n’ait reçu aucun financement ponctuel depuis le début de la crise sanitaire. Fait à noter, il est le seul de ces 21 centres au Québec à ne pas en recevoir.
« Malgré le fait que nous avons été déclarés un service essentiel, nous n’avons reçu aucun financement de plus. Nous sommes une partie intégrante du système de santé. Le réseau nous envoie de nouveaux cas au quotidien, car ils ne peuvent pas les traiter dans les hôpitaux. Nous sommes appelés à donner plus de service et à dépenser des montants non prévus pour de l’équipement sanitaire. Le gouvernement doit reconnaître que les gens de la Vieille Capitale méritent le même niveau de service qu’ailleurs », de dénoncer Lorraine Morin, présidente du syndicat des salarié.e.s du Centre de crise de Québec.
Le Centre de crise du Québec est un organisme communautaire spécialisé en aide psychologique. Ces institutions prennent en charge des personnes en détresse et offrent de l’hébergement de crise ainsi que l’hébergement à court terme.
« Nous n’avons même pas le prime de 4 % qu’ont les salariées des hôpitaux. Nous faisons face au même niveau de danger, mais puisque nous sommes un organisme communautaire nous n’avons aucune aide. C’est triste et hautement injuste pour nous et pour les gens que nous aidons », d’ajouter la présidente du syndicat.
Comptant près de 122 000 membres au Québec, le SCFP représente quelque 24 700 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte ainsi que le transport maritime. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.