Pourquoi
maintenant?

«Maintenant que la saison des
REER est terminée, parlons des vraies affaires! Les REER comptent
pour un pourcentage négligeable des revenus des retraités. Si un
coup de barre n’est pas donné, une partie importante de la
population va se retrouver dans la pauvreté à la retraite. Personne
ne veut ça. Nous devons agir collectivement pour assurer un avenir
financièrement stable pour tous et améliorer rapidement les régimes
publics», a déclaré Denis Bolduc, secrétaire général du
SCFP.

«Les syndicats reconnaissent le
problème. Le SCFP, particulièrement, en fait un enjeu prioritaire.
Il est grand temps que nos députés, tant fédéraux que provinciaux
se penchent sérieusement sur cette question. En lançant cette
campagne, nous espérons susciter une saine réflexion parmi les
décideurs et les leaders d’opinion de notre société.»

Une campagne populaire

En plus d’une publicité à la télévision, un site web est lancé par
le SCFP: cestnotreretraite.com. En plus de vulgariser les réalités
complexes des régimes de retraite, le site permet d’appuyer une
pétition sous forme de carte postale envoyée directement aux
députés. Chaque citoyen, s’il le désire, pourra signifier son appui
aux revendications suivantes: bonifier le Régime de rentes du
Québec (RRQ) et protéger les régimes de retraite complémentaires
des travailleurs.

«Les cartes postales représentent
des rêves et aspirations que nous caressons tous pour notre
retraite. Tout le monde rêve à une retraite heureuse. Mais la
réalité est souvent tout autre: beaucoup de personnes âgées se
retrouvent dans la pauvreté», s’indigne Denis Bolduc.
«La première priorité c’est
d’améliorer le RRQ pour assurer une retraite décente pour tous:
femmes, hommes, syndiqués ou non syndiqués. C’est le RRQ qui offre
le meilleur investissement, au meilleur coût.»

Les régimes complémentaires

Au sein du mouvement syndical, le SCFP a pris les devants dans ce
dossier en reconnaissant les difficultés des régimes
complémentaires et en proposant des solutions. Plusieurs de ces
régimes ont des problèmes de capitalisation et ont subi des pertes
suite à la crise financière et aussi parce que les taux d’intérêt
n’ont jamais été? aussi faibles. En ce moment, les employeurs
exigent de lourdes compressions ou veulent tout simplement liquider
les régimes, alors qu’il existe des solutions viables pour tous.
«Nous au SCFP, on a su trouver
des terrains d’entente responsables. Citons quelques exemples
récents, dont entre autres, le dossier des employés de
Radio-Canada, les cols bleus de Montréal, les cols bleus de
Laval», de conclure Denis Bolduc.

POUR EN SAVOIR PLUS SUR LA CAMPAGNE, VISITEZ: CESTNOTRERETRAITE.COM

Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP est présent
dans 10 secteurs d’activité, soit les affaires sociales, les
communications, l’éducation, l’énergie, les municipalités, les
sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et
urbain, le secteur mixte, ainsi que les universités.