Les cols blancs de Saint-Jean-sur-Richelieu font monter la pression
20 juin 2018
La pression monte chez les cols blancs de Saint-Jean-sur-Richelieu, qui négocient pour renouveler leur convention collective, échue depuis le 31 décembre 2017.
Après huit mois de négociations, aucun avancement significatif n’a eu lieu en lien avec les demandes touchant les employées des bibliothèques. Pourtant, celles-ci ont été communiquées au début des négociations et identifiées parmi les trois priorités majeures du syndicat. Les offres patronales demeurent embryonnaires et bien en deçà des attentes des syndiqués.
Les principales demandes syndicales visent des réaménagements des horaires à coût nul pour l’employeur. 25% à 30% des heures de travail disponibles ne sont pas attribuées dans les horaires de travail et contribuent à maintenir des emplois à temps partiel, à maintenir des emplois à «faux statut temporaire» et à maintenir la précarité chez les employés des bibliothèques.
«Afin d’augmenter leur revenu, plusieurs employés sont forcés d’accepter des remplacements non planifiés, de sacrifier leurs deux jours de congé ou d’accepter un deuxième emploi. Cette situation est inacceptable», de déclarer Jocelyn Bourdon, président du SCFP 4134.
Devant cette situation, les cols blancs ont entamé des moyens de pression depuis ce mercredi 20 juin au matin. En assemblée générale le 3 mai dernier, les syndiqués ont voté à 94% pour le recours à des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale. On s’attend donc à un été mouvementé sur le plan des relations de travail du côté de Saint-Jean-sur-Richelieu.