Colloque exceptionnel sur les droits de la personne
6 décembre 2018
Un colloque exceptionnel portant sur les droits de la personne a pris fin ce jeudi à Trois-Rivières. Les membres du Comité des femmes, du Comité du triangle rose, du Comité des droits de la personne ainsi que du Conseil québécois des autochtones du SCFP ont été largement applaudis pour la qualité et la diversité des conférences présentées aux participants et participantes.
« Nous avons appris énormément et avons aussi vécu beaucoup d’émotions. Venir en aide aux personnes marginalisées passe par comprendre leur réalité. Par exemple, pour comprendre les problèmes que vivent les communautés autochtones, nous avons reçu Natasha Tanguay qui a travaillé sur l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Ce fut émouvant!», de dire Josée Aubé, conseillère syndicale au SCFP attitrée au Service des droits de la personne.
En ce 6 décembre, Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes et anniversaire de l’attaque perpétrée à la Polytechnique, le colloque sur les droits de la personne du SCFP a accueilli Nathalie Provost, une des survivantes de la tuerie.
Touchante, mais surtout inspirante, cette militante féministe a rappelé aux participants et participantes, et ce, de façon magistrale que l’on survit, que l’on se relève et qu’il faut se battre pour un monde meilleur.
« Moi, le 6 décembre 1989, je suis devenue féministe! », a déclaré, après l’allocution, une des participantes dans la salle qui avait 13 ans lors de ce massacre qui a marqué le pays et le monde entier.
Finalement, le colloque s’est conclu avec une discussion captivante sur la façon d’interpeller les communautés marginalisées, en quête d’équité, dans nos rangs syndicaux.
« Leur place est à nos côtés et ensemble nous pourrons améliorer le sort de milliers de travailleuses et travailleurs », de conclure Josée Aubé.
Fait intéressant sur ce colloque : c’est la toute première fois qu’un événement du SCFP attire plus de femmes que d’hommes, soit 60%.