« Codes blancs » au CISSS du Bas-Saint-Laurent : mise au point du SCFP
1 avril 2019
Le 15 mars dernier avait lieu une médiation arbitrale concernant les dossiers de « codes blancs » dans le cadre de plusieurs litiges opposant le Syndicat des travailleuses et travailleurs en santé et services sociaux du CISSS du Bas-Saint-Laurent (SCFP 5007) et leur employeur, notamment celui où des préposés à l’entretien ménager étaient désormais contraints d’intervenir physiquement auprès de patients en crise.
Les employés qui ne se soumettaient pas à cette directive pouvaient faire face à des mesures disciplinaires allant jusqu’au congédiement. L’exercice s’est bien déroulé et des travaux en découlant ont été amorcés.
« D’ici l’été, aucun préposé à l’entretien ménager ne sera plus contraint d’intervenir puisque c’est la base du volontariat qui primera. De plus, tous nos membres qui se porteront volontaires recevront une formation adaptée et reconnue par l’ASSTAS », confirme Johanne Campagna, présidente du syndicat. Les parties ont également créé un comité spécial de suivi « codes blancs » afin de s’assurer que la santé et la sécurité des employés et des usagers soient au cœur de l’action du CISSS.
Selon Yanick Proulx, conseiller syndical au SCFP, « Sur ce dossier, l’employeur s’est enfin montré compréhensif, ce qui nous permet d’apporter des correctifs nécessaires pour rétablir une situation qui était réellement problématique ».
Cette mise au point était nécessaire à la suite d’un autre communiqué émis plus tôt ce matin, lequel révélait que le CISSS était en lice pour recevoir le prix Citron décerné par l’Association des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec (AGIDD-SMQ).
Le Syndicat des travailleurs en santé et services sociaux du CISSS du Bas-Saint-Laurent regroupe plus de 2000 membres.