C’est réglé à Saint-Calixte!
23 mai 2014
La municipalité de Saint-Calixte, dans
Lanaudière, vient de signer un contrat de cinq ans avec ses
employés cols blancs et cols bleus, représentés par la Syndicat
canadien de la fonction publique (SCFP).
Les parties voulaient en venir rapidement à une entente convenable
pour elles, tout en respectant la capacité de payer des
contribuables. Cinq rencontres de négociations ont suffi pour en
arriver à une entente définissant les termes de la nouvelle
convention collective. Celle-ci s’appliquera du 1er janvier 2014 au
31 décembre 2018.
Plusieurs améliorations sont apportées aux conditions de travail
des syndiqués. Pour la durée du contrat, les augmentations de
salaire totalisent 11,95%, assorties d’une clause d’IPC plafonné à
3%. La prime de garde est augmentée pour assurer un service adéquat
à la population. La paie sera dorénavant versée aux deux semaines
plutôt quà la semaine. Une prime de transition est consentie aux
employés.
D’autre part, soulignons que d’ici la fin du nouveau contrat, les
contributions au régime de retraite passeront de 11% à 14%, soit,
7,5% pour lemployeur et 6,5% pour les employés, le tout dans le
cadre du Régime de retraite par financement salarial de la FTQ
(RRFS). La
notion de retraite progressive est intégrée aux nouvelles
conventions.
Dans le cas des cols bleus réguliers temps plein, les parties ont
aussi convenu d’un projet pilote sur la semaine de travail de
quatre jours pour la période allant de mai à la fête du travail. Le
projet pilote durera deux ans. Quatre postes réguliers cols bleus
temps partiel et un poste régulier temps plein sont créés. Le
plancher d’emploi des cols bleus passe de six à huit employés.
Du côté des cols blancs, ils obtiennent les mêmes avantages
salariaux que les cols bleus ainsi que la création d’un poste
régulier à temps complet.
Selon Alain Jourdain et Gaétan Désormeaux,
respectivement président des cols bleus et des cols blancs,
«les relations entre les deux
syndicats locaux et les élus sont bonnes». Ils précisent que
dans le processus de négociation, le maire Louis-Charles Thouin a
dû intervenir pour dissiper un malentendu concernant les taux
consentis au RRFS. Les deux présidents s’entendent pour dire que le
maire éprouve du respect pour ses employés. Ils notent d’ailleurs
que le travail en régie fait partie intégrante de la culture de
Saint-Calixte, ce qui est très profitable pour les citoyens de
cette municipalité.