C’est l’impasse à Urgences-Santé
1 avril 2008
Les pourparlers sur les clauses monétaires des
répondants médicaux durgence ont échoué et ces derniers se
préparent désormais à augmenter la pression. Vendredi dernier, les
représentants dUrgences-Santé et du gouvernement du Québec ont
déposé des offres salariales qualifiées «dinsultantes» par le syndicat
affilié au SCFP-FTQ. «Nous sommes
à des années-lumière, lance le président Martin Doyon.
Nous sommes payés 32% de moins
que les employés du 9-1-1 de la Ville de Montréal alors que nous
effectuons des tâches spécialisées qui exigent du sang-froid et une
formation pointue. Pourtant, nous demandons simplement la parité
avec ces salariés. Hélas, le gouvernement Charest fait la sourde
oreille et nous offre un gel de deux ans suivi de hausses de 2% par
année, cest un manque flagrant de considération et de respect pour
nos membres.»
Réunis hier en assemblée générale, la
cinquantaine de RMU dUrgences-Santé ont convenu dintensifier
leurs moyens de pression au cours des prochaines semaines.
«Nous serons visibles,
assure Martin Doyon, les
pressions se feront à linterne et dans la rue. Nous allons faire
preuve de beaucoup dimagination.» Même sil nest pas prévu
à court terme, le recours à des journées de grève nest pas exclu.
La direction syndicale dispose depuis novembre dun mandat de grève
accordé à lunanimité.
Le contrat de travail des répondants médicaux durgence est échu
depuis juin 2003. Plus de 45 séances de négociations ont déjà eu
lieu entre les parties.
Le travail des RMU
Les RMU répondent aux appels de nature médicale transmis par le
9-1-1. Ils déterminent la priorité de l’appel et décident de
l’envoi d’une ambulance.
Pour en savoir plus sur la nature du travail des RMU, visionnez une
vidéo de 11 minutes sur le travail quotidien des RMU, en ligne à
ladresse suivante : http://scfp.qc.ca.web5.cbti.net/modules/pages/index.php?id=71
, ou le reportage du 1er novembre de lémission Enquête de la télé de Radio-Canada,
(http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/enquete/) qui
résume la situation dans laquelle se retrouvent quotidiennement les
RMU.