Les brigadiers scolaires de Drummondville en moyens de pression
20 septembre 2017
Toujours en attente d’une première convention collective après plus d’un an de travaux, les brigadiers scolaires de Drummondville entament des moyens de pression. Aujourd’hui, ils lancent une publicité pour déplorer l’abolition de postes de brigadiers à deux intersections.
Aussi, depuis ce matin, ils portent au travail des vestes de sécurité à l’effigie de leur syndicat. Dans les prochains jours, ils commenceront aussi à porter des brassards rappelant qu’ils sont toujours en négociation.
«Il est vraiment dommage qu’une municipalité en bonne santé financière comme Drummondville ait autant de difficulté à traiter ses brigadiers avec respect. Les brigadiers ont des demandes tout à fait normales et raisonnables en termes de salaires, de congés ou d’uniformes, par exemple. Il est temps de régler le dossier, au bénéfice de tout le monde», a expliqué Nina Laflamme, conseillère syndicale au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Rappelons que le 10 juillet dernier, une quarantaine de brigadiers scolaires de la Ville de Drummondville avaient manifesté pacifiquement devant l’hôtel de ville.
Le 12 juin dernier, en assemblée générale, les brigadiers ont rejeté l’entente de principe survenue le 11 mai dernier entre la Ville et la section locale 5273 du SCFP. Par la même occasion, ils ont voté en faveur d’un mandat de grève, à exercer au moment jugé opportun.
Au moment d’obtenir leur accréditation syndicale, les brigadiers recevaient des salaires à peine plus élevés que le salaire minimum, et ce depuis une vingtaine d’années. Ils ne sont pas habillés de façon conforme ni uniforme, ne bénéficient d’aucun congé de maladie ou mobile et connaissent des difficultés administratives avec l’employeur.
Comptant près de 115,000 membres au Québec, le SCFP représente environ 70% de l’ensemble des employés municipaux au Québec, soit 32,240 membres.