Les brigadières et brigadiers de Drummondville signent enfin une entente de principe
13 octobre 2017
Les brigadières et brigadiers de la Ville de Drummondville, dans la région du Centre-du-Québec, ont majoritairement donné leur appui à l’entente de principe intervenue entre leur comité de négociation et les représentants de la Ville, d’environ 70 000 habitants. Le vote de ratification a été approuvé en assemblée générale par une forte majorité de 96 %.
Cette négociation s’est déroulée dans un contexte pour le moins difficile. On se souviendra que le 12 juin dernier, les brigadières et brigadiers avaient rejeté l’entente de principe conclue un mois auparavant et voté pour la grève. Les irritants étaient alors le salaire, l’absence de sécurité d’emploi et les congés prévus au calendrier scolaire.
La sécurité d’emploi à la signature de la convention va s’opérer sous forme de mouvements de personnel. De même, toutes les brigadières et tous les brigadiers pourront, à certaines conditions, bénéficier de tous les congés prévus au calendrier scolaire. Ils bénéficieront également de congés de maladie payés et de congés mobiles sans solde. Pour les vêtements, des processus clairs ont été établis pour les obtenir et pour les échanger.
Les modalités de rattrapage salarial seront de 16,5 % sur six années. Toutes les brigadières et tous les brigadiers gagneront minimalement 15 $ l’heure en 2019. Plusieurs d’entre eux l’obtiendront dès 2017. Pour quatre années de convention collective, le salaire est l’IPC (Indice des prix à la consommation) : minimum 2 %, maximum 2,25 %.
« L’employeur a déposé du monétaire pour 2020, ce qui était un irritant majeur… En vertu de la loi 24 (Loi concernant le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal), nous étions tenus de signer une convention pour une durée minimale de cinq ans. La Ville ne voulait pas déposer de salaire pour la cinquième année, car sa politique salariale de la ville n’étant pas faite pour aller jusque-là », a précisé la conseillère du SCFP, Nina Laflamme.
Cette première convention collective place les brigadières et brigadiers de Drummondville au centre des comparables au SCFP parmi les villes semblables.