«Avec les fusions, les défusions
municipales puis la reconstitution des municipalités, la
décentralisation des pouvoirs en arrondissement et tous les
chambardements administratifs et organisationnels découlant de
cette réorganisation qui n’en finit plus, sans compter les
batailles politiques issues de cette restructuration, il est
primordial, pour nous, de soutenir nos membres qui, malgré tous ces
aléas, continuent d’offrir des services de qualité aux
citoyens», a précisé Monique Côté, présidente du syndicat.

«Il s’agit là d’une démarche qui s’inscrit dans un processus
afin d’aider les cols blancs aux prises avec des problèmes de santé
psychologique. Nous voulons prévenir ce problème qui a des
conséquences graves pour nos membres et leur entourage, mais aussi
pour les Villes – en perte d’efficacité, de productivité et en
termes de coûts – et, par ricochet, les citoyens», a aussi
indiqué la présidente.

Cette démarche fait suite à la publication, au printemps 2005, des
résultats d’une enquête menée auprès des employés cols blancs et
des cadres du secteur municipal au Québec par le professeur
Jean-Pierre Brun, Directeur de la chaire en gestion de la santé et
sécurité du travail dans les organisations de l’Université Laval et
mandaté par l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du
travail secteur affaires municipales (l’APSAM). Les résultats ont
démontré que le secteur municipal présente un taux de détresse
psychologique au travail élevé (44,3%), comparé à d’autres secteurs
d’activité économique, ou comparativement à 20,09% dans la
population québécoise, selon les résultats de Santé Québec les plus
récents disponibles. À l’origine des problèmes: la surcharge de
travail, la faible participation aux décisions et le manque de
circulation de l’information, la faible reconnaissance par
l’entourage et par l’organisation.