Le SCFP au secours des régions
20 avril 2012
Témoignant devant le CRTC, le président du
secteur des communications du SCFP, Richard Labelle, a plaidé pour
le maintien du Fonds pour lamélioration de la programmation
locale, «car le Fonds épaule le
destin fragile de la programmation locale en région.».
«Après des années de pertes en
programmation locale, en deux ans et demi, le Fonds a montré
malgré ses imperfections que lon peut augmenter la quantité, la
qualité et la diversité de la programmation », a expliqué M.
Labelle. «Les résultats sont
inégaux, mais il reste que là où les diffuseurs se sont donné la
peine dutiliser largent du FAPL, les citoyens ont vu des
résultats à lécran.»
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications
canadiennes (CRTC) se penche sur lavenir du Fonds pour
lamélioration de la programmation locale (FAPL). Le Fonds finance
des chaînes de télévisions locales à lextérieur des grands centres
comme Montréal.
Le FAPL gère 100 millions de dollars financés par les clients des
câblodistributeurs et des distributeurs de signaux par satellite.
Le CPSC a soutenu quavec un meilleur encadrement ciblant les
forces des régions et avec une transparence accrue dans le
financement, le FAPL peut être un outil de développement efficace
et participer à la représentation des réalités des régions sur nos
écrans.
Radio-Canada
Daprès les informations que le Conseil a transmises aux
intervenants, la SRC fait partie des diffuseurs qui ont le plus
bonifié leur programmation locale grâce à largent du Fonds.
«Le budget de la Société
Radio-Canada vient dêtre amputé de 10%. Sans le FAPL, cet
important diffuseur pourrait difficilement maintenir les
améliorations aux services offerts au public», de conclure
Mme Isabelle Doyon, présidente du Syndicat représentant les
employés de bureau et professionnels de Radio-Canada.