Appels d’urgence au Québec : une expertise inégalée
15 avril 2021
Dans le cadre de la Semaine nationale des télécommunicateurs d’urgence, le Comité 911 du SCFP-Québec souligne l’expertise inégalée des salariés responsables de répondre aux appels d’urgence au Québec. Concrètement, le SCFP veut mettre en lumière ces personnes qui œuvrent dans l’ombre.
Lundi, une courte vidéo qui reflète le travail de ses salariés #essentiels a été lancée et, aujourd’hui, nous annonçons le lancement d’un site web Quebec911.ca. Le SCFP-Québec représente et défend les intérêts de la grande majorité des répartiteurs et répartitrices d’urgence au Québec.
« La pandémie fut particulièrement éprouvante et ces travailleuses et travailleurs ont su démontrer, encore une fois, leur résilience en étant sur la ligne de front pour continuer à veiller, à protéger et à servir la population en répondant à des milliers d’appels d’urgence au quotidien » de dire Benoit Bouchard, président du SCFP-Québec.
Le nouveau site brosse un portrait de ce métier méconnu, essentiel et exigeant. La formation des répartitrices et répartiteurs est réglementée et chaque personne qui aspire à ce poste est triée sur le volet, en plus d’avoir à se soumettre à un examen médical pour confirmer qu’elle est en mesure d’exercer l’emploi.
De nombreux défis guettent ce milieu, dont deux principaux : les changements technologiques et la santé mentale. Le CRTC a exigé le remplacement des infrastructures vieillissantes du 911 et le Comité 911 du SCFP-Québec se préoccupe du fait que des municipalités sont nombreuses à ne pas avoir planifié ce virage technologique.
Au niveau de la santé mentale, les appels potentiellement traumatiques, le temps supplémentaire, souvent obligatoire, et un manque constant de ressources ne sont que quelques-unes des problématiques qui mènent à un nombre grandissant de démission et de départs en maladie en raison de l’épuisement.
« Merci pour votre travail que vous faites avec cœur, professionnalisme et altruisme! Vous êtes en poste et le SCFP est là pour vous », de conclure Benoit Bouchard.