Aide aux médias : ce serait une grave erreur d’oublier la télé et la radio
4 octobre 2019
Le SCFP et son Conseil provincial du secteur des communications (CPSC) invitent le gouvernement du Québec à suivre la voie indiquée par le premier ministre et à étendre le crédit d’impôt accordé cette semaine à la presse écrite aux activités journalistiques de la télévision et de la radio.
« Les journaux ne sont pas les seuls à être affectés par les baisses de revenus publicitaires qui mettent en péril leur rentabilité et leur mission d’information. L’effet est particulièrement grave loin des grands centres où les stations régionales fonctionnent déjà avec des effectifs réduits au maximum et où la diversité des sources médiatiques est parfois inexistante » d’expliquer Denis Bolduc, président du SCFP-Québec.
François Legault a en effet soutenu jeudi que le crédit d’impôt sur la masse salariale pourrait être accordé aux stations de télévision et de radio qui font aussi face à des défis de taille. Cette analyse corrobore celle du SCFP qui a fait valoir cette semaine à la Commission parlementaire sur l’avenir des médias que les journaux ne sont pas les seuls médias à éprouver des difficultés dans le contexte actuel.
« Par exemple, dans les années 90, ils étaient plus de 50 employés à TVA Rimouski et, maintenant, ils ne sont plus que 19 syndiqués. Ce sont surtout des postes dans les fonctions de soutien technique aux journalistes qui ont disparu engendrant une complexification des postes de journalistes. Ils doivent tout faire avec moins de moyens » de rappeler Nick Mingione, président du CPSC.
Le SCFP fait siennes les recommandations de la FTQ qui a proposé à Québec de mettre en place un ensemble de solutions pour maintenir la diversité des médias essentielle à notre démocratie.