Un cheval de Troie à l’Assemblée nationale: pour un débat public, maintenant!
8 décembre 2011
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nationale et témoignage de Pierre Marc Johnson en commission
parlementaire le 8 décembre 2011.
Photos Annie Thériault Roussel et Clément Allard
À loccasion du témoignage de Pierre Marc
Johnson, négociateur en chef pour le Québec de lAccord économique
et commercial global entre le Canada et lUnion européenne (AECG),
le Réseau québécois sur lintégration continentale (RQIC) et ses
partenaires, dont le SCFP, ont livré aujourdhui à lAssemblée
nationale un cheval de Troie haut de cinq mètres. Le but: exiger
que le gouvernement Charest révèle ce que cache laccord et mette
en place dans les meilleurs délais les mécanismes pour quun large
débat public ait lieu au Québec.
Parmi les participants à la manifestation, on comptait plus d’une
centaine de membres du SCFP d’une grande variété de secteurs.
LAECG est laccord le plus ambitieux et préoccupant jamais négocié
par le Canada. Discuté dans un secret presque complet, ses visées
vont plus loin que lALÉNA. Pour la première fois, des domaines
importants de compétences provinciale et municipale seraient livrés
à la logique du «libre marché» et inféodés au pouvoir des
investisseurs privés.
Selon les porte-parole des diverses organisations sociales
québécoises, cest carrément le modèle de développement du Québec
qui est menacé, notamment parce que lAECG ouvre la porte à une
série de problèmes.
- la privatisation des services publics;
- la privatisation de la gestion de l’eau;
- la préséance de linvestissement privé et des droits des
multinationales sur les lois locales, ce qui leur permettrait de
poursuivre un gouvernement pour toute politique, environnementale
ou de développement local, qui pourrait restreindre leurs
profits; - laugmentation du coût des médicaments en retardant l’accès de
la population à des médicaments génériques; - la mainmise du privé sur nos ressources naturelles, pour
satisfaire les projets mégalomanes de Jean Charest dans le Nord
québécois; - la privatisation de certaines branches dactivités
dHydro-Québec.
Lobjectif premier de lAECG nest pas la création demplois, ni
réellement le plus grand accès au marché européen. LAÉCG vise
essentiellement à attirer les capitaux étrangers ici, chez nous, et
à donner le libre accès à nos ressources aux puissantes
multinationales européennes. «Mais à quel prix? Et au nom de qui»,
sinterrogent dune seule voix les porte-parole Pierre-Yves Serinet
(RQIC), Denis Bolduc (SCFP), Dominique Bernier (ATQ), Catherine
Caron (Attac-QC), Louis Roy (CSN), Régine Laurent (FIQ), Lucie
Martineau (SFPQ) et Patrick Albert (SPGQ).
La population a le droit de savoir les tenants et aboutissants de
lAECG. Le fait que Pierre Marc Johnson na offert que deux maigres
témoignages depuis le début des négociations en 2009 est un
véritable déni de démocratie, et cela ne peut plus durer. La
population québécoise est dailleurs invitée à exiger un débat
public en signant la pétition en ligne sur le site de lAssemblée
nationale à http://tinyurl.com/petitionaecg