À Québec, le syndicat des cols bleus demande l’intervention d’un conciliateur
30 novembre 2011
Constatant que les négociations actuelles avec
ladministration municipale ne mènent nulle part, la direction du
syndicat des employés manuels (SCFP 1638) a demandé lintervention
dun conciliateur du ministère du Travail. En fin daprès-midi
hier, le syndicat a fait parvenir sa demande au ministre tout en la
signifiant à lemployeur.
Les négociations en vue du renouvellement du contrat de travail des
cols bleus ont officiellement commencé le 7 février dernier. Huit
mois plus tard, les représentants syndicaux estiment que les deux
parties auront avantage à poursuivre les discussions devant un
conciliateur nommé par la ministre du Travail.
«Actuellement, il ny a absolument rien de réglé, pas une seule
clause, même si on a tenu neuf rencontres de négociation avec la
Ville, a commenté le président du syndicat des cols bleus,
Marc-André Dufour. Dans ce
contexte-là, la présence dun conciliateur simpose.»
Parmi les principaux enjeux pour les syndiqués, on retrouve la
question de la « quantité de travaux actuellement effectués par les
employés » exprimée globalement en heures travaillées, le passage
de six à trois listes de rappel au travail pour les auxiliaires,
lhoraire de travail et un ajustement salarial.
La convention collective des cols bleus est
échue depuis le 31 décembre 2010. Ils sont au nombre denviron
1350.
Les cols bleus de Québec nont pas exercé de droit de grève depuis
plus de 25 ans. Sans conflit de travail, la précédente ronde de
négociation sétait terminée à la fin mai 2009 par la signature
dun nouveau contrat avec ladministration du maire Labeaume.