Création de 100 nouveaux emplois
13 mars 2002
u cours d’une assemblée générale tenue le lundi 4 février dernier,
le personnel de soutien de l’Université du Québec à Montréal (UQAM)
a ratifié, dans une proportion de 60 %, une nouvelle convention
collective qui viendra à échéance le 31 mai 2004. Celle-ci prévoit,
entre autres, la création de 100 nouveaux postes de sou-tien, dont
60 dès juin 2002.
» Nous avons recommandé l’entente de principe, a souligné le
président du SCFP 1294, Roland Côté, parce qu’elle comporte des
gains majeurs et répond en grande partie à nos demandes. De plus,
en ces temps de compressions, la création de 100 nouveaux postes
constitue une grande victoire. »
Des emplois permanents
Comme dans l’ensemble du secteur public, les abolitions de postes
dans les universités ont été nombreuses au cours des dernières
années. La création de 100 postes permanents permettra de retrouver
plus de 70 % des postes abolis à l’UQAM depuis 1995. » Nous sommes
la première université au Québec à voir ses effectifs augmenter de
la sorte, a souligné Roland Côté, et nous en sommes très fiers. »
Autres gains
La nouvelle convention collective apportera d’autres améliorations
: des mesures pour favoriser la mobilité du personnel; la
protection salariale pour les personnes détenant la sécurité
d’emploi et ayant des limitations fonctionnelles suite à un
accident de travail ou une maladie professionnelle; le versement
d’un montant forfaitaire de 500 $ aux personnes comptant 10 ans
d’ancienneté et plus.
Deux autres gains sont dignes d’une mention toute particulière :
– En santé et sécurité du travail, des budgets spéciaux sont prévus
pour l’amélioration ergonomique des postes de travail. Auparavant,
l’UQAM y consacrait 20 000 $ par année pour l’ensemble de
l’université. L’entente prévoit que, pour le seul personnel de
soutien, ce budget sera de 50 000 $ pour la première année et de 80
000 $ pour les années subséquentes;
– Le personnel à statut précaire bénéficiera dorénavant d’un régime
d’assurance-salaire et d’assurance-médicaments, dont l’employeur
défraiera la moitié des coûts. C’est une première dans le réseau de
l’Université du Québec.
» Je pense que nos membres ont apprécié les efforts déployés par
leur syndicat au cours de la négociation, a conclu le président du
Syndicat des employées et employés de l’UQAM, Roland Côté. Une
nouvelle fois, nous avons démontré les avantages de la
syndicalisation pour le personnel de soutien du secteur
universitaire. »