À Laval, les cols bleus refusent de prendre le blâme et réclament une négociation efficace
9 avril 2012
À lapproche dune possible grève générale
illimitée des cols bleus de Laval, le président du syndicat insiste
sur la nécessité de négociations intensives et menées de bonne foi.
Selon lui, alors que les cols bleus sont sans contrat de travail
depuis plus de deux ans, il est plus que temps dentreprendre un
blitz permettant des avancées significatives. Ainsi, le recours à
la grève pourrait être écarté et les relations de travail
pourraient reprendre un cours normal, dans le meilleur intérêt des
citoyens, de la Ville et des cols bleus.
Le syndicat rappelle quil a été toujours été prêt à retirer lavis
de grève, du moment que la Ville sengage à négocier sérieusement.
«Il faut que les Lavallois
sachent que toute perturbation de services ou dévénements sportifs
peut être évitée, en autant que la Ville fasse ses devoirs et
négocie sérieusement. Dailleurs, mardi et jeudi prochains, le 10
et le 12, notre syndicat va négocier avec la Ville en présence dun
conciliateur. Donc, dès mardi, il sera possible de ramener tout ce
dossier sur la bonne voie; cest le défi que je lance à la
Ville», a ajouté M. Gagnon.
Soulignons que vendredi après-midi, la
Commission des relations du travail
a rendu une décision sur lavis de grève déposé par les cols
bleus. La Commission a statué que lavis est bel et bien légal.
Conséquemment, le syndicat pourra déclencher une grève générale
illimitée à minuit dans la nuit du 11 au 12 avril. Concrètement, la
grève aurait pour effet dannuler le temps supplémentaire et de
fermer les arénas. Les cols bleus assureront tous les services
essentiels requis pour la santé et la sécurité de la population.
Le Syndicat des cols bleus de Laval représente environ 500 salariés
exerçant différents métiers dentretien et de service aux citoyens.
Le 29 février dernier en assemblée générale, ils ont voté à 96%
pour accorder un mandat de grève à leur exécutif syndical.
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP représente
environ 70% de l’ensemble des employés municipaux au Québec, soit
29,400 membres.