Quatre syndicats s’unissent pour manifester leur mécontentement
8 septembre 2006
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déroulée entre 11 h et 14 h au Centre sportif Bois-de-Boulogne, à
Laval, où se tenait la collecte de sang d’Héma-Québec. Photos
André Pépé Périard
Plus de 60 infirmières d’Héma-Québec à
Montréal, membres de l’Union professionnelle des infirmières et
infirmiers du Québec (UPIIQ), affiliée à la Centrale des syndicats
du Québec (CSQ), ont profité de la tenue aujourd’hui d’une
importante collecte de sang à Laval pour tenir une manifestation
publique afin de sensibiliser leur employeur à une situation de
relations de travail qui devient de plus en plus difficile.
La manifestation s’est voulue intersyndicale puisque les
infirmières de l’UPIIQ y ont participé, de même que les autres
syndiqués d’Héma-Québec représentés par le Syndicat canadien de la
fonction publique (SCFP-FTQ), le Syndicat des travailleurs et
travailleuses d’Héma-Québec et le Syndicat des assistants
techniciens de laboratoire, tous deux affiliés à la CSN.
Une manifestation respectueuse
La porte-parole de l’UPIIQ, Lynn Poirier, tient à préciser que la
manifestation se veut pacifique et respectueuse. Les syndiqués
n’ont donc nullement l’intention de nuire en quoi que ce soit au
bon déroulement de la collecte de sang en cours.
Nos membres vont participer à la manifestation durant leur heure
de dîner entre 11 h et 14 h, dans le cadre d’un dîner hot-dogs. De
même, en signe de solidarité, nous porterons tous le même t-shirt
afin de démontrer notre détermination à faire front commun face à
l’employeur, a expliqué Lynn Poirier.
Un système informatique qui dérange
Le principal litige origine de l’implantation chez Héma-Québec d’un
nouveau système informatique de gestion des ressources humaines qui
génère, depuis quelques mois déjà, divers problèmes liés notamment
aux horaires et au respect de l’ancienneté, ainsi qu’à un certain
manque de transparence sur les rapports de temps.
«Le nouveau système a été implanté au mois de février dernier.
Les représentantes syndicales ont rencontré le directeur des
ressources humaines au mois de juin pour lui faire part de nos
doléances, mais il n’y a eu aucun suivi à la suite de nos
discussions. Une première manifestation s’est déroulée au début du
mois de juillet dans le stationnement d’Héma-Québec et les choses
ne bougent toujours pas. Nous avons donc décidé de tenir une
seconde manifestation pour que l’employeur comprenne que ce dossier
nous tient à coeur et qu’il doit le régler», soutient la
porte-parole de l’UPIIQ.
