Le conciliateur convoque les deux parties
18 août 2005
À Varennes, les négociations entre la
direction du collège privé Saint-Paul et le syndicat de ses
enseignants reprendront lundi. Les pourparlers sont interrompus
depuis le 13 juillet, et c’est à la demande du conciliateur nommé
par le ministère du Travail que les deux parties vont se
rencontrer. Signalons que les quelque 55 enseignants sont sous le
coup d’un lock-out décrété par la direction du collège depuis le 17
juillet.
«Advenant la levée du lock-out, c’est avec joie que les
enseignants entreprendront l’année scolaire tout en poursuivant les
négociations» de préciser Francine Jetté, présidente du
syndicat affilié au Syndicat canadien de la fonction publique
(FTQ). Mais cette éventualité semble peu probable.
Dans une communication récente aux parents des
élèves, le directeur général du collège Saint-Paul écrivait que
«le lock-out est maintenu». Disant «garde[r]
espoir d’en venir à une entente avant la rentrée scolaire des
élèves prévue pour le 1er septembre», il concluait que «de
toute évidence, la rencontre de conciliation du 22 août sera
déterminante».
Rappelons qu’à la suite du lock-out décrété au milieu de l’été, la
direction du collège a retenu les paies de vacances de ses
professeurs. La décision du collège avait immédiatement été
contestée par les avocats du SCFP. Le 28 juillet, la Commission des
relations du travail (CRT) du Québec ordonnait à l’employeur de
verser le traitement dû aux enseignants. Début août, le Collège
contestait la décision de la CRT en Cour supérieure, mais se voyait
débouté.
Bon an mal an, le Collège Saint-Paul accueille, environ 1000 élèves
de la première à la cinquième secondaire.
