Le personnel paratechnique du CSSS Hochelaga-Maisonneuve/ Olivier-Guimond/ Rosemont fait confiance au SCFP
5 juillet 2005
Appelé à choisir leur agent négociateur à
l’occasion de scrutins secrets, le personnel syndiqué du Centre de
santé et de services sociaux (CSSS)
Hochelaga-Maisonneuve/Olivier-Guimond/Rosemont a choisi des
syndicats différents dans trois catégories d’emploi, et l’issue
d’un des votes n’est toujours pas déterminée.
Voici les résultats pour chaque catégorie d’employés.
Dans la catégorie du personnel en soins infirmiers et
cardio-respiratoires, la FIIQ l’emporte avec 258 voix contre 116
pour la CSN et 78 pour le SCFP.
Dans la catégorie dite paratechnique, des services auxiliaires et
des métiers, le SCFP remporte une belle victoire avec 535 voix
contre 434 pour la CSN. Cette victoire a été rendue possible, entre
autres, grâce à l’adhésion au SCFP des syndicats locaux du
SQEES-298 (FTQ) et de la CSD. Il s’agit d’un gain significatif pour
le syndicat de la FTQ qui était minoritaire au départ, même après
ces ralliements.
Dans la catégorie du personnel de bureau, des
techniciens et des professionnels de l’administration, la CSN
coiffe le SCFP par deux voix seulement, 74 contre 72, mais ce
résultat n’est pas final. En effet, huit votes de salariés désignés
comme syndicables non-syndiqués sont toujours sous scellés. Au
cours des prochaines semaines, la Commission des relations du
travail entendra les deux organisations pour décider si certains de
ces salariés doivent être considérés comme des syndiqués ayant
droit de vote. Le cas échéant, leurs bulletins seront
comptabilisés, ce qui pourrait modifier le résultat final.
Enfin, dans la catégorie des techniciens et des professionnels de
la santé et des services sociaux, la CSN recueille 132 voix contre
118 pour l’APTS et 28 pour le SCFP.
La loi 30
Dans la foulée des fusions des établissements de la santé et de
services sociaux, la loi 30 a forcé la tenue de votes d’allégeance
syndicale et oblige les travailleurs à choisir quelle centrale
syndicale les représentera désormais. Ces votes de syndicalisation
vont s’échelonner jusqu’à l’automne 2005.
La loi 30 (Loi concernant les unités de négociation dans le secteur
des affaires sociales et modifiant la Loi sur le régime de
négociation des conventions collectives dans les secteurs public et
parapublic) est une des lois adoptées sous le bâillon à la fin 2003
par le gouvernement Charest. Dans chaque établissement, le
personnel a été regroupé en quatre catégories d’employés, soit 1)
personnel en soins infirmiers et cardio-respiratoires (ex. :
infirmières, infirmières-auxiliaires, inhalothérapeutes), 2)
personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers
(ex. : préposés, employés d’entretien général, intervenants en
milieu résidentiel), 3) personnel de bureau, techniciens et
professionnels de l’administration (l’ensemble du soutien
administratif) et 4) techniciens et professionnels de la santé et
des services sociaux (ex. : éducateurs, hygiénistes, psychologues,
orthophonistes, etc.).