Le personnel du CSSS du Val Saint-François réparti en quatre syndicats
21 avril 2005
Appelé à choisir leur agent négociateur à
l’occasion de scrutins secrets, le personnel syndiqué du Centre de
santé et de services sociaux (CSSS) du Val-Saint-François a choisi
quatre syndicats différents. Le SCFP, la FIIQ, la CSN et l’APTS ont
remporté, chacun, la victoire dans une catégorie.
Globalement, les résultats au CSSS du Val-Saint-François
ressemblent à ceux du Réseau de santé de la Matapédia. Ils font que
le nombre total de membres SCFP restera à peu près identique, même
si les catégories d’employés représentés ont changé.
Voici les résultats pour chaque catégorie
d’employés.
Dans la catégorie du personnel en soins infirmiers et
cardio-respiratoires, la FIIQ l’emporte avec 49 voix contre 39 pour
la SCFP et 18 pour la CSN. Même si une majorité d’employés a choisi
le SCFP et la CSN, la FIIQ l’emporte avec 46,2% du total des voix
exprimées, la majorité relative étant la règle dans ce scrutin à un
seul tour.
Dans la catégorie dite paratechnique, des services auxiliaires et
des métiers, le SCFP a obtenu 83 voix contre 55 pour la CSN. Le
SCFP remporte la victoire avec 60,1% des voix exprimées.
Dans la catégorie du personnel de bureau, des techniciens et des
professionnels de l’administration, la CSN l’emporte en recueillant
35 voix contre 4 pour le SCFP.
Enfin, dans la catégorie des techniciens et des professionnels de
la santé et des services sociaux, l’APTS recueille 34 voix contre
30 pour la CSN et aucune pour le SCFP. L’APTS l’emporte dans cette
catégorie avec 53,1% des voix exprimées. (Au point de départ, le
SCFP ne comptait que trois membres dans cette catégorie.)
Le CSSS du Val-Saint-François
Le Centre de santé et de services sociaux du Val-Saint-François
dessert la population de la MRC du Val Saint-Francois, située entre
Sherbrooke et Drummondville. Sa mission comporte trois volets,
CLSC, CH et CHSLD. Le CSSS regroupe cinq points de services situés
à Windsor, Richmond et Valcourt.
La loi 30
Dans la foulée des fusions des établissements de la santé et de
services sociaux, la loi 30 a forcé la tenue de votes d’allégeance
syndicale et oblige les travailleurs à choisir quelle centrale
syndicale les représentera désormais. Ces votes de syndicalisation
vont s’échelonner jusqu’à l’automne 2005.
La loi 30 (Loi concernant les unités de négociation dans le
secteur des affaires sociales et modifiant la Loi sur le régime de
négociation des conventions collectives dans les secteurs public et
parapublic) est une des lois adoptées sous le bâillon à la fin
2003 par le gouvernement Charest. Dans chaque établissement, le
personnel a été regroupé en quatre catégories d’employés, soit 1)
personnel en soins infirmiers et cardio-respiratoires (ex.:
infirmières, infirmières-auxiliaires, inhalothérapeutes), 2)
personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers
(ex.: préposés, employés d’entretien général, intervenants en
milieu résidentiel), 3) personnel de bureau, techniciens et
professionnels de l’administration (l’ensemble du soutien
administratif) et 4) techniciens et professionnels de la santé et
des services sociaux (ex.: éducateurs, hygiénistes, psychologues,
orthophonistes, etc.).