Entente de principe pour les cols blancs de la Ville de Trois-Rivières
4 mars 2005
La Ville de Trois-Rivières vient de conclure
une entente de principe avec le comité de négociation représentant
ses 300 employés cols blancs, permanents et temporaires, affiliés
au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ). Les
fonctionnaires municipaux se prononceront, pour leur part, mardi en
assemblée générale.
Le président du syndicat, Pierre Gagnon, confirme que l’exécutif
syndical et le comité de négociation recommanderont l’acceptation
de l’entente, mais préfère garder la primeur pour ses membres.
«Pour le moment, nous ne voulons pas dévoiler publiquement le
contenu de l’entente, a-t-il précisé. Nous allons d’abord
permettre à tous les cols blancs d’en prendre connaissance en
assemblée.» L’acceptation ou non de l’entente devrait être
connue en fin de soirée, mardi.
Depuis mars 2003, les deux parties ont tenu
plus de 70 rencontres, ponctuées de deux blitz de négociations
intensives, pour en arriver à cette entente. La tâche n’était pas
banale. Suite aux fusions des municipalités qui ont créé la
nouvelle Ville de Trois-Rivières, le nouveau contrat de travail
devait prévoir l’harmonisation de neuf conventions collectives en
une seule, ainsi que l’intégration des employés provenant des
anciennes villes et d’une partie du personnel de la MRC de
Francheville.
Advenant l’acceptation de l’entente mardi, il s’agirait du premier
contrat de travail collectif à être signé depuis la fusion.