LA SÉCURITÉ DES ÉCOLIERS MENACÉE
31 mai 2002
Les brigadiers scolaires de Trois-Rivières sont inquiets. La
sécurité des écoliers est régulièrement menacée. Lorsqu’un
brigadier scolaire ne peut se présenter au travail, par exemple en
cas de maladie, il n’existe pas à la Ville de mécanisme pour gérer
les remplacements. « Les remplacements sont faits à la
va-comme-je-te-pousse, précise André Chauvette, dans
certains cas, on dit même aux personnes de trouver quelqu’un,
n’importe qui, et parfois la personne qui remplace n’est même pas à
l’emploi de la Ville. »
Des situations inacceptables
Le SCFP s’inquiète de ce qui arriverait si un accident devait
survenir. « Qui pointera-t-on du doigt si, par malheur, un
enfant se faisait frapper? Et si un accident arrivait à un de ces
remplaçants, on sait qu’une personne qui n’est pas formellement à
l’emploi de la Ville ne pourrait jamais être dédommagée par la CSST
», fait encore remarquer le permanent syndical.
Depuis les fusions municipales, les brigadiers scolaires relèvent
de la nouvelle Ville de Trois-Rivières, alors qu’auparavant ils
étaient redevables aux anciennes municipalités. À l’occasion de ce
processus de fusion, il y aurait dû y avoir une intégration
administrative des brigadiers scolaires. Dans les faits, celle-ci
n’a jamais eu lieu et aucune gestion intégrée des brigadiers n’est
présentement en vigueur.
Pour le SCFP et les brigadiers, la Ville de Trois-Rivières doit
mettre en place un mécanisme pour permettre une meilleure
assignation des brigadiers sur l’ensemble du territoire de la
ville, afin que les écoliers ne fassent pas les frais d’une fusion
municipale désordonnée. Aussi, le SCFP a-t-il formellement lancé un
appel à l’administration municipale, hier, pour qu’elle apporte
rapidement des correctifs, il en va de la sécurité des
écoliers.