Les débardeurs de Montréal au secours des syndiqués de Vidéotron
14 mars 2003
Les débardeurs ont honoré la promesse qu’ils avaient faite aux
syndiqués de Vidéotron. Ce midi, aux abords de l’édifice de
Vidéotron, situé au 300 rue Viger, à Montréal, un premier chèque a
été remis aux deux présidents des syndicats des employés de
Vidéotron.
Le président du syndicat des débardeurs du Port de Montréal, Daniel
Tremblay, lors d’une brève allocution aux syndiqués présents, a
indiqué que le conflit qui perdure à Vidéotron a eu des échos
particuliers au sein des débardeurs. Il a mentionné que, tout comme
Vidéotron, le Port de Montréal est de compétence fédérale. Comme on
sait, le Code canadien du travail permet le recours aux
briseurs de grève, contrairement au Code du travail
québécois.
Au nom des syndiqués de Vidéotron, Yves Lalonde a remercié les
débardeurs. Il a, par la suite, signalé aux médias présents que les
appuis financiers reçus jusqu’ici sont exceptionnels. «C’est, je
crois, la plus grosse campagne de soutien financier de toute
l’histoire du SCFP», a-t-il fait remarquer. Sur un autre plan,
Yves Lalonde a ajouté que les pourparlers se poursuivent
actuellement dans le cadre de la médiation spéciale et qu’il espère
que les parties en arrivent à une entente le plus rapidement
possible.