«La retraite au féminin»
27 avril 2015
Ce lundi 27 avril à Montréal, les Retraités de
la Coalition syndicale pour la libre négociation ont tenu une
deuxième journée dÉtats généraux sur lavenir des retraites. Il
sagissait dune journée de présentations et déchanges sur le
thème «La retraite au féminin».
Au programme, on retrouvait notamment:
-Ruth Rose-Lizée, économiste, professeure retraitée de lUQAM: «Les
conditions de retraite des femmes au Québec en 2015: démographie,
revenus, intégration sociale, évolutions possibles»
-Table ronde avec la participation dAlexa Conradi, présidente de
la Fédération des femmes du Québec, et Marie-Josée Naud,
conseillère au Service de léducation de la Fédération des
travailleurs et travailleuses du Québec: «Analyse de la situation
actuelle, ses origines et ses causes. Comment réagissent les
organisations de femmes ou les centrales syndicales?»
-Lise Gervais, présidente de Relais Femmes:
«Le Régime de retraite des groupes communautaires et de femmes»
-Table ronde avec la participation de Mylène Freeman, députée du
NPD, Argenteuil-Papineau-Mirabel, Carole Poirier, députée du PQ,
Hochelaga-Maisonneuve, et Émily No Nang, chercheure principale au
Congrès du travail du Canada: «Et les partis politiques? Au fédéral
et au Québec?»
Lucie Levasseur, présidente du SCFP-Québec, a pris la parole au
début de la journée. Voici des extraits de son intervention:
«Plutôt que de développer une
vision, proposer de mettre en place des mesures visant à améliorer
les régimes publics, ce qui bénéficierait à lensemble de la
population et aux femmes qui font trop souvent face à la pauvreté à
la retraite, on nous propose le nivellement vers le bas,
lappauvrissement de ceux et celles qui bénéficient dun régime de
retraite négocié.
Dans bien des cas, les femmes se retrouvent grandes perdantes.
Selon de récentes données, 54,5% des femmes âgées de 65 ans et plus
consacraient plus de 30% de leur revenu à leur loyer alors que ce
pourcentage est de 31,1% chez les hommes de la même tranche dâge.
Ce gouvernement en remet en proposant un gel de salaire de deux ans
aux employés de lÉtat, en majorité des femmes.
[…]
En tant que femme, en tant que
présidente du SCFP-Québec, je crois que nous devons faire davantage
pour forcer ce gouvernement à agir, pour sensibiliser la population
à un enjeu qui regarde tout le monde. Je serai à vos côtés pour
défendre le droit de tous et toutes à une retraite dans la dignité,
à des conditions justes et équitables, afin dassurer un revenu
décent à la retraite.»