Le SCFP y voit un pas dans la bonne direction
29 janvier 2015
Le Syndicat canadien de la fonction publique
(SCFP), le plus important syndicat dans le secteur des
communications au Québec, accueille positivement la décision du
CRTC sur la télévision locale car elle souligne l’importance de la
programmation et des nouvelles locales. De plus, elle reconnaît la
responsabilité des diffuseurs à l’égard de l’information.
Devant le London Chamber of commerce ce matin, le président du
CRTC, Jean-Pierre Blais a déclaré que « … les actionnaires publics et privés des
actifs de radiodiffusion ont le devoir de s’assurer que les
reportages journalistiques et l’analyse des nouvelles continuent
d’être financés adéquatement.»
Les syndiqués regroupés sous le Conseil provincial du secteur des
communications (CPSC) partagent la préoccupation du Conseil
concernant le financement de la télévision locale et saluent la
volonté du Conseil de tenir une consultation sur le sujet en
2015-2016.
«Lors des audiences qui ont mené
à cette décision, nous avons rappelé que la situation avait
progressé avec le Fonds pour l’amélioration de la programmation
locale (FAPL) et que c’était une mauvaise idée de l’abolir. Nous
avons donc proposé au CRTC de créer un nouveau fonds pour la
programmation locale et nous surveillerons de près les
développements à cet égard», a indiqué Alain Caron,
président du CPSC-SCFP.
Depuis l’annonce de l’abolition du FAPL en
2012, des diffuseurs privés et la Société Radio-Canada (SRC) ont
diminué les ressources consacrées à la programmation et aux
nouvelles locales.
La décision émise aujourd’hui reconnaît également les avantages
pour les citoyens d’avoir accès à la télévision locale gratuitement
via les ondes publiques et estime qu’il s’agit encore, notamment
pour Radio-Canada, d’un moyen adéquat et efficace d’offrir sa
programmation aux Canadiens.