Soupe populaire et manifestation devant l’hôpital Anna-Laberge
15 décembre 2014
Les travailleurs du SCFP et de lAPTS
ont à cur la population
Contrairement au gouvernement libéral de
Philippe Couillard, les travailleurs du CSSS Jardins-Roussillon,
affiliés au SCFP et à lAPTS, ont à cur la population quils
desservent. Ainsi, ils invitent leurs concitoyens à une soupe
populaire pour réchauffer les âmes en ces terribles jours
daustérité.
Les travailleurs sinquiètent pour la population, car le plan
daustérité, et particulièrement le projet de loi 10, aura un
impact négatif sur les conditions de vie des personnes les plus
vulnérables.
«Le projet de loi 10 va augmenter les problèmes daccès aux
services. On le voit déjà, les soins de première ligne sont
relégués au second plan. En santé et services sociaux, cest
vraiment ces travailleurs de première ligne qui font la différence
et cest justement là où lon coupe», de dénoncer Simon
Beaulieu, président de la section locale du SCFP.
La fusion de 2005 a provoqué une augmentation du nombre de cadres
sans toutefois augmenter du nombre de soignants.
«Lhistoire nous apprend que ce
nest pas en centralisant mais en décentralisant que lon peut
mieux répondre aux besoins spécifiques dune population. Les
mégastructures font toujours des laissés-pour-compte. Nous sommes
choqués de voir laccessibilité aux services de plus en plus
restreinte et la prévention disparaître. Avec les mesures
daustérité actuelles, les conséquences deviennent
dramatiques», ajoute Vanessa David, vice-présidente de
lexécutif de la section locale APTS.
Austérité :
impact particulièrement néfaste pour les femmes
De plus, les syndicats déplorent limpact néfaste de laustérité
sur les femmes. Les travailleurs de santé et services sociaux sont
majoritairement des femmes. Les heures réduites, les salaires gelés
(la proposition du gouvernement), les frais de transport en commun
et de stationnement qui ont augmenté, en plus de laugmentation
importante des frais de garderie, le danger de lappauvrissement
guette particulièrement les femmes.
«Cest trop! On se mobilise pour
dénoncer avant quil ne soit trop tard. Nous sommes daccord sur un
point avec le gouvernement libéral : comme société, on doit faire
des choix
Or, nous faisons le choix de préserver des services de
santé et services sociaux publics, universels et accessibles, parce
que nous pensons que ce nest pas une dépense, mais un
investissement dans notre monde, nos familles, nos jeunes»,
de mentionner conjointement les présidents.