Règlement exceptionnel à la GRICS
3 novembre 2003
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SCFP
Les quelque 300 employés de la GRICS (Gestion du réseau
informatique des Commissions scolaires), affiliés au Syndicat
canadien de la fonction publique (SCFP), ont entendu plusieurs
bonnes nouvelles cet après-midi. Leur comité de négociation leur
présentait en effet l’entente de principe survenue vendredi
dernier. Pratiquement tous les objectifs de négociations ont été
atteints et les membres ont accepté leur nouveau contrat de travail
dans une proportion de 98%. La présidente du SCFP 3005, Nathalie
Tremblay, s’est dite très fière du résultat obtenu et de la
mobilisation des syndiqués. « La solidarité a été payante pour
nos membres. Nous avons exercé des moyens de pression appropriés et
les résultats sont à la hauteur de nos attentes. » Rappelons
qu’au début octobre les syndiqués avaient rejeté à 92% les offres
patronales et qu’ils exerçaient des moyens de pression depuis le 30
septembre.
En effet, le nouveau contrat de travail est particulièrement
avantageux pour les membres. La convention collective, d’une durée
de trois ans et demi, comporte de multiples bonifications au
chapitre des clauses normatives. Par exemple, et c’est un gain
majeur pour les employés, le syndicat a réussi à encadrer le
mouvement de personnel en favorisant les personnes déjà à l’emploi
de la compagnie. De plus, le statut et l’utilisation des employés
temporaires ont été mieux définis pour favoriser la création de
postes permanents.
Sur le plan monétaire, le syndicat a renversé le fardeau de
l’assurance médicament et hospitalisation. Désormais, les syndiqués
assumeront seulement 30 % de ce régime, comparativement à 80 % dans
l’ancien contrat de travail. Un gain net substantiel très apprécié
par les membres. De plus, l’employeur va maintenant offrir une
assurance-vie équivalente à une année de salaire, et ce,
complètement à sa charge. Deux nouveaux jours chômés et payés sont
inscrits entre Noël et le jour de l’An, ce qui constituera de
véritables vacances pendant la période des Fêtes. De plus, le
nombre d’années nécessaires pour obtenir un certain nombre de jours
de vacances a été diminué pour en faciliter l’accès.
Enfin, les syndiqués ont négocié une clause remorque avec le
secteur public pour leurs augmentations salariales. Cependant,
quatre groupes d’employés, incluant les secrétaires et les
réceptionnistes, obtiennent une avance sur le futur règlement de
l’équité salariale. Ainsi, ces syndiqués voient leurs salaires
majorés de 4 %, un gain qu’ils conserveront même si le règlement à
venir est inférieur à ce pourcentage.