Hubert T. Lacroix hué et Charles Tisseyre applaudi
19 novembre 2014
Le moins que lon puisse dire, cest que
lassemblée annuelle de la SRC ne sest pas déroulée comme son
président Hubert T. Lacroix laurait voulu. Dans un studio bondé de
la Maison de Radio-Canada, les participants ont plus dune fois hué
le président du diffuseur public et des intervenants ont demandé sa
démission.
«La grogne ne sestompe pas et
Charles Tisseyre, qui a lancé un cri du cur, nous a tous fait un
petit baume en dénonçant les nombreuses compressions qui ont un
effet certain sur le contenu et les services quoffrent le
diffuseur public.» a déclaré Isabelle Doyon, présidente du
SCFP 675.
Charles Tisseyre a exprimé ce que des centaines de milliers de
Québécois et Canadiens pensent tout bas et la teneur de son
intervention explique pourquoi plus de 25 000 personnes ont
manifesté pour la survie de Radio-Canada dimanche dernier.
Fabienne
Larouche parle des deux côtés de la bouche
Fabienne Larouche avoue avoir été la première à conclure un
partenariat public privé (PPP) avec Radio-Canada. Selon elle, cest
la direction du diffuseur public qui la forcée à prendre en charge
la production de Virginie après sept ans de production à linterne.
Larouche a salué lexcellent travail des artisans de la
Radio-Canada mais, a-t-elle ajouté, «sils arrêtent de produire à la SRC, je vais
aller ailleurs avec les techniciens dici.»
«Je suis content quelle reconnaisse le travail de nos membres,
mais je ne crois pas que la privatisation de la SRC soit la
solution. Les artisans de Radio-Canada offrent cette qualité de
service parce quils appartiennent à la tradition de qualité du
diffuseur public. De plus, Madame Larouche encourage la précarité.
Je nen reviens pas !», de dire Michel Labrie,
vice-président national du STARF SCFP 5757.