Les cols blancs de La Ronde – Six Flags signent pour sept ans
2 août 2013
Les membres du SFMM-SCFP 429 uvrant au parc
La Ronde Six Flags ont adopté cette semaine une nouvelle
convention collective par un vote de 93%. Ces syndiqués étaient
sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2012. On compte parmi
eux des animateurs, des préposés aux boutiques, des surveillants
aux admissions et des commis à la perception.
Lentente, dune durée de sept ans, comporte de multiples
avantages. Ainsi, elle prévoit des augmentations de salaire
appréciables, clarifie diverses procédures et définit mieux
certains statuts demploi. Elle bonifie à plus dun égard les
clauses touchant la prise de congés sociaux et sans solde.
Sur le plan salarial, les employés qui ont travaillé en 2012 et qui
sont de retour cette année ont droit à un montant forfaitaire
rétroactif de 2%. De plus, lensemble des salariés verront leurs
salaires majorés de 2,5% en 2013, de 2,75% pour chacune des années
2014 et 2015, puis de 2,5% en 2016, en 2017 et en 2018.
Les pourparlers se sont étendus sur plus dun
an. Ils ont permis daplanir certains irritants ayant trait à la
notion dancienneté, à lattribution des horaires et au nombre
dheures minimum par quart de travail. Les syndiqués ont de plus
réussi à obtenir des assouplissements relatifs à la durée des
pauses-repas, une nécessité pour ceux dont le temps de travail
dépasse les six heures.
Le vice-président responsable du dossier, Gaétan Scott, a salué
lexcellence du travail accompli par léquipe syndicale de
négociation. Cette équipe était constituée de la conseillère
syndicale SCFP Marie-Hélène Bélanger, du directeur syndical Yannick
DeGrave et des délégués syndicaux Mélodie Charrette, Jenny
Gonzalez, Kim DeMontigny et Jod Léveillée-Bernard.
Gaétan Scott s’est réjoui de voir de nombreux mois de négociations
se terminer sur une note aussi positive. Il a signalé que les
discussions se sont déroulées dans une bonne ambiance malgré de
brèves interruptions qui sexpliquent par le fait que les
représentants de la partie patronale devaient souvent consulter le
siège social américain de Six Flags.