Les salaires en litige pour les employés de la MRC de Minganie
6 juin 2013
Les neuf employés syndiqués de la MRC de
Minganie sont présentement en litige avec leur employeur sur la
question des salaires. Les parties patronale et syndicale tentent
de négocier une nouvelle convention collective remplaçant la toute
première, signée le 15 juin 2010. Au bout de cinq rencontres de
négociation, lenjeu est la question salariale: les employés
réclament des augmentations leur permettant de suivre le coût de la
vie en région éloignée. À la demande de lemployeur, les
pourparlers à venir se poursuivront sous légide dun médiateur du
ministère du Travail.
«À bien des égards, les employés
ont fait preuve douverture dans cette négociation. Ils sont
ouverts à un contrat de sept ans, tel que demandé par lemployeur.
Quant aux clauses normatives, ils nont déposé aucune demande. Par
contre, les salaires sont leur priorité. Ils tiennent à des
augmentations suffisantes par rapport au coût de la vie et à
lensemble des salaires versés dans la région», selon Claude
St-Laurent, conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction
publique (SCFP).
Les employés de la MRC sont membres de la
section locale 4920 du SCFP. Ils agissent à titre dinspecteur en
bâtiment et environnement, secrétaire-comptable,
secrétaire-réceptionniste, aménagiste, coordonnateur à lévaluation
foncière, etc. Ils ont adhéré au SCFP au printemps 2009.
«Les demandes salariales des
employés sont tout à fait raisonnables, vu la situation économique
densemble de la région. Les principaux employeurs y versent de
bons salaires, souvent avec prime déloignement. Les employés de la
MRC ne demandent pas la lune: pour la moyenne des sept années en
discussion, ils réclament environ 0,5% par année de plus que ce
quoffre lemployeur», a précisé Claude St-Laurent.
Comptant plus de 110,000 membres au Québec, le Syndicat canadien de
la fonction publique (SCFP) représente environ 70% de lensemble
des employés municipaux au Québec, soit plus de 30,000
membres.