«Combattez le virus web de l’homophobie»
17 mai 2013
La campagne
de la Journée internationale contre lhomophobie 2013
a pour thème «Combattez le virus web de lhomophobie». Le SCFP
compte parmi les alliés de cette campagne pilotée par la Fondation
Émergence.
Soulignons au passage que le 3 mars 2013, le ministre de la Justice
et ministre responsable de la lutte contre lhomophobie, Bertrand
St-Arnaud, a lancé une première campagne de sensibilisation pour
lutter contre l’homophobie. Lucie
Levasseur, présidente du SCFP-Québec, lui a dailleurs adressé des félicitations
officielles.
Voici quelques informations-clés sur la campagne du 17 mai
2013.
Les abus de l’anonymat
Lhomophobie est de plus en plus présente dans le web et dans les
médias sociaux. Lanonymat dInternet permet de répandre des propos
abusifs et de véhiculer une cyberhomophobie qui peut avoir de
graves conséquences.
Qu’est-ce que
la cyberhomophobie?
Des attitudes négatives
La cyberhomophobie, cest la manifestation de lhomophobie dans
Internet et les médias sociaux. Cest donc la diffusion dattitudes
négatives envers lhomosexualité et lidentité de genre. Elle
présente souvent les minorités sexuelles comme étant inférieures ou
anormales et peut prendre la forme de blagues, de moqueries, de
propos haineux et hostiles, de dénigrement et de stéréotypes envers
les personnes homosexuelles et transsexuelles.
Des mots qui blessent
Certains mots et expressions peuvent blesser des
personnes même sans le vouloir. Mieux vaudrait les bannir de ses
communications: «fif», «trop gai», «tapette», «moumoune», «butch»,
«gouine», «pédé», etc.
Cyberintimidation et harcèlement
Ce nest pas un jeu!
Lintimidation et le harcèlement ne sont pas nouveaux. Hélas, ils
ont pris le chemin du web. Si les médias sociaux tels que Facebook,
YouTube et Twitter sont de formidables outils, leur utilisation à
répétition contre une personne peut constituer une véritable
intimidation et faire des victimes.
conduit au suicide, mais plutôt lhomophobie.»
Laurent McCutcheon, président de Gai Écoute
Signaler la cyberhomophobie
Comme ailleurs, les propos homophobes dans Internet et les médias
sociaux ne doivent pas être banalisés. Il faut:
- signaler le contenu indésirable aux administrateurs du site web
et encourager ses amis à faire de même; - signaler le contenu homophobe à lhébergeur du site web;
- dénoncer le contenu dans le Registre des actes homophobes.
Des actes criminels
Le harcèlement, les menaces de mort, les propos
haineux, diffamatoires ou blasphématoires peuvent constituer des
infractions criminelles. Il faut les signaler aux autorités
policières et dans le Registre des actes homophobes.
Le recours aux tribunaux civils est aussi possible lorsquil y a
atteinte à la réputation ou à la vie privée.