Déblocage dans les négociations au Journal de Québec
26 novembre 2002
Ça bouge au Journal de Québec. Réunis en assemblée générale
en début de soirée, les employés de bureau, de la rédaction, de
l’imprimerie et les représentants publicitaires ont entériné à
98,8% l’entente de principe intervenu entre leurs syndicats et
l’employeur. Cette entente vient régler le litige qui opposait la
direction du Journal à ses employés au sujet du régime de
retraite.
Pour Lise Guay, conseillère syndicale SCFP, «c’est la présence
et le soutien des membres qui a fait la différence dans ce
déblocage dans les discussions avec la direction du Journal de
Québec» avant d’ajouter que «la porte est maintenant ouverte
à des négociations intensives sur la convention collective
elle-même, d’ici à Noël.»
Toute la question du contrôle des surplus actuariels était au cur
des discussions. Cette question est maintenant réglée. Un comité
paritaire de huit membres (employeur/syndicats SCFP) permettra de
disposer des surplus à l’avenir et, en cas de désaccord, les
parties ont déjà convenu d’une mécanique précise pour encadrer les
différends qui pourraient survenir. Si les parties n’arrivent à
s’entendre dans l’avenir, c’est un actuaire-arbitre, choisi d’un
commun accord des parties, qui devra trancher. Toutefois, cet
arbitre aura comme seul mandat de choisir l’une ou l’autre des
hypothèses (par exemple, l’utilisation des surplus) qui lui serait
soumise, soit celle du patron ou celle des syndicats. Du côté
syndical, on considère qu’une telle mécanique de règlement des
conflits devrait inciter tout le monde à s’entendre avant de
s’adresse à un tel arbitre.
Les employés du Journal de Québec sont représentés par
quatre unités syndicales distinctes affiliées au SCFP, soit le 1450
(rédaction), le 1872 (l’imprimerie), le 2808 (le bureau) et le 3208
(réprésentants publicitaires). L’assemblée générale d’aujourd’hui
regroupait les membres de ces quatre syndicats locaux.